Écritures collectives 14/11/15

Fabriques de sociologie – Proposition pour l’atelier « écritures collectives » du samedi 14 novembre

De nos échanges depuis le dernier séminaire et à l’approche du prochain, je retiens (de manière forcément subjective) en vue de l’atelier :

  • La nécessité de tenir compte de l’historicité de l’atelier tout en restant ouvert à ce qui se produit pour rendre possible l’appropriation et l’institution collective,

  • La proposition de Sylvain de faire l’expérience d’un temps d’écriture collective : même si celle-ci a été repoussée/contourné la dernière fois, cela ne veut pas dire que cela n’est pas possible ou souhaitable d’essayer d’écrire quelque chose ensemble. Libre à chacun-e de décider s’il a envie de (re)tenter l’expérience, qu’il/elle ait été présent ou non la dernière fois. Libre à chacun de faire d’autres propositions pour un autre atelier « écritures collectives » que nous pourrions préparer ensemble.

  • Le souci (commun ?) que l’atelier « écritures collectives » n’ait pas le monopole de l’histoire-se faisant et ne se constitue toutefois pas non plus en « ilot » isolé…

Ce qui me conduit à faire les propositions suivantes pour la séance d’atelier :

# 1 – Reprendre la proposition d’écriture à partir de « trois mots » issus de la matinée du séminaire (comme proposition hybridée en mai 2015 des deux dispositifs proposés à l’issue de l’atelier de janvier 2015)

# 2 – Faire démarrer le dispositif en « plénière » juste avant le repas en invitant tous les participants qui le souhaitent à inscrire 2 ou 3 mots/expressions de leur choix qu’ils souhaitent « retenir », « partager » à l’issue de la matinée en les notant sur de petits papiers de couleur qu’ils pourront accrocher au fur et un mesure sur un pan de mur identifié à cet effet (prévoir papiers de couleur et pâte-à-fixer)

#2-bis : Possibilité de noter sur un papier d’une autre couleur ce qu’évoque pour chacun tel ou tel mot (définition, question, réaction), cela pourrait produire une forme de toile en arborescence

# 3 – Récupérer juste avant le début de l’atelier tout ce qui aura été écrit/accroché pour en faire un « matériau » d’écriture ou démarrer silencieusement… l’atelier « écritures collectives » dans la salle de plénière (ce qui peut permettre d’expérimenter, pendant 5-10 minutes, une amorce d’écriture en mouvement et à l’écoute de ce qui se passera autour, pouvant déboucher pour chacun sur une première forme très courte, pas plus longue qu’un haïku)

# 4 – Travailler pendant environ 30 minutes par petits groupes (3-4 ?) pour commencer à produire de premiers textes-récits de la matinée sous une forme libre (descriptive, analytique, poétique, dialoguée, etc.)

# 5 – Se partager les textes à voix-haute et réfléchir ensemble à la manière d’en faire (ou pas) un texte-récit commun capable (ou pas) de maintenir les singularités vives… Lister les propositions, les questions et les désaccords qui émergent sur la base de nos expériences respectives. Se donner la possibilité, si le temps le permet et que l’envie est présente, de produire à ce moment-là cet éventuel texte commun. Décider ce que l’on souhaite restituer (ou pas) et comment ? (affichage, lecture à voix-haute, mise en ligne ou autre) à l’ensemble des participants du séminaire (qui auront été les producteurs de notre première matière…).

# 6 – Revenir ensemble pendant au moins 20 à 30 minutes sur l’expérience de cet atelier, sur ces différentes étapes et sur les usages et prolongements possibles de ce type de dispositif.

 

A très bientôt,
Amandine Dupraz & Sylvain Picard

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