À l’issue de l’atelier, dans les jours immédiats qui ont suivi, plusieurs participant·es ont partagé leurs retours (parfois sous la forme d’extraits de leur journal). Ces petites notices sont assemblées dans ce texte, sans logique spécifique autre que l’ordre de leur communication ; elles font donc trace à plusieurs voix. [Pascal Nicolas-Le Strat, février 2016]
Ce document, je l’avais conservé en archive. Il avait été diffusé aux participant·es et, possiblement, mis en ligne sur un des sites ou blogs que j’animais à l’époque. Je le sors de son relatif oubli (je ne sais pas si les chercheurs et chercheuses dont les traces y figurent et dont la voix s’y fait entendre en ont gardé le souvenir) car il m’apparaît, avec les années de distance, assez représentatif de ce que nous n’avons jamais cessé de tenter : se rencontrer, apprendre de l’expérience des autres, éprouver ensemble une question, cheminer en compagnonnage sans chemin tracé, laisser vivre les désirs et les singularités, accueillir des écritures et paroles fragmentaires… En un mot : se co-former. Ce qui se pratique si rarement à l’université. Et ce qui aura été au cœur de la dynamique des Fabriques de sociologie. Et ce qui y aura toujours fait désir pour moi. [Pascal Nicolas-Le Strat, août 2024]
À consulter ici, sur le site Les fabriques en fabrication : https://www.lfef.fabriquesdesociologie.net/faire-trace-a-plusieurs-voix-une-restitution-de-latelier-se-co-former-a-la-recherche-seminaire-des-fabriques-de-sociologie-du-samedi-6-fevrier-2016/